L’insistance a été mise sur l’innovation et la créativité pour une éducation ouverte tolérante et citoyenne, sachant que le numérique est au cœur de la vie de chaque élève.
Il convient de rappeler que la Mission Laïque Française (MLF) a 113 ans, qu’elle regroupe 125 établissements dans le monde et qu’une convention relie le ministère de l’Éducation nationale français ainsi que le ministère des affaires étrangères à la MLF. Cette convention établit une coopération étroite dans le champ de l’enseignement français à l’étranger et notamment dans la conduite d’actions spécifiques de coopération. MLF et AEFE sont complémentaires dans le monde.
Des éducateurs et inspecteurs de l’Education nationale mais aussi des spécialistes des nouvelles technologies ainsi que des penseurs sont intervenus lors du congrès. Ils ont partagé les résultats de leurs réflexions et expériences sur le sujet. Le numérique fut au centre de plusieurs débats : humaniste, philosophique, technologique, social et pédagogique. Car il s’agit bien de donner aux élèves d’aujourd’hui et de demain les outils nécessaires pour décoder le monde et de développer les compétences qui leur permettront de filtrer le flot d’information du quotidien.
La production et le partage du savoir changent rapidement ; l’école en tant que vecteur de l’éducation, doit permettre d’engager les élèves dans la construction de leur savoir en intégrant les nouvelles possibilités apportées, entre autres, par le numérique. Elle doit aussi et surtout permettre à l’enseignant de rester le garant de la validité des sources, en prenant en considération les nouvelles formes d’échanges de notre société.